Anne-Marie
Albiach, Anne-Marie, sa voix, ses voix écrites, son visage, ses
visages, en nous et entre nous. C’est peu dire qu’elle nous
traverse, elle, qu’elles nous traversent, ces voix, et nous ont
changés. Qu’elles nous ont appris à écrire. Qu’elles nous en
ont d’abord donné le désir, fou, insensé, absolu, définitif. Je
sais que je partage ces moments décisifs. Nous sommes aujourd’hui
comme déracinés. Mais cela, flammigère, ne cesse. Quelque chose,
cette lumière, elle, et brûle et chante.
Jean-Marie Gleize
Bonjour Jean-Marie,
RépondreSupprimerVous m'avez fait découvrir la poésie d'Anne-Marie Albiach il y a longtemps au cours de poésie contemporaine à Aix, elle et d'autres (à moi et à d'autres), je n'ai jamais oublié, jamais lâché le fil, ces jours-ci j'ai pensé à vous et voulais juste vous rappeler que grâce à vous, plusieurs petites flammes dont vous ne soupçonnez pas l'existence brillent pour elle.
Avec mon amical souvenir.
Catherine Rousset